Lapremière concerne une femme de 22 ans qui a refusé d'enlever le voile couvrant son visage lors de sa comparution devant un tribunal. Après hésitations, le juge lui a finalement ordonné Rachida qui a retiré son voile devant Eric Zemmour lors de l'émission "Face à la rue" sur Cnews, a confié dans TPMP avoir reçu des menaces de mort. Sinon non elle ne doit pas se découvrir devant des hommes qu'elle peut épouser. Sourate An-nur, v31. Il est cité pour la femme devant qui elle peut se découvrir. Sourate An-nisa Lélu Rassemblement National a exigé qu'elle retire son voile, allant ainsi à l'encontre du droit. Vendredi 11 octobre, une classe de CM2 de Belfort s'est rendue au Conseil régional de Miavril 2018, dans un bureau de tabac d'Albi (Tarn), la gérante d'un bureau de tabac a refusé de donner son colis à une femme sous prétexte qu'elle portait le voile. Précisions. Vay Tiền Online Chuyển Khoản Ngay. l'essentiel En plein tournage de l'émission "Face à la rue" sur Cnews, Eric Zemmour a demandé à une femme de retirer son voile islamique, afin qu'elle prouve qu'elle est libre de son choix, comme elle le clamait lors d'un débat mené en pleine rue avec le polémiste. Lundi 25 octobre, en direct sur la chaîne d'information Cnews, Eric Zemmour, accompagné de l'animateur Jean-Marc Morandini, a arpenté les rues de Drancy Seine-Saint-Denis entourés de caméras, pour rencontrer des habitants et débattre avec eux. Parmi ces quidams, une femme voilée avec qui le polémiste a engagé une discussion sur l'islam. Sans surprise, le candidat putatif à la présidentielle lui expose son opposition au port du voile islamique dans l'espace public. La femme musulmane lui rétorque "Respectez notre liberté ! Respectez la femme que je suis, pas le foulard que je porte." Du tac au tac, l'essayiste lui réplique "Enlevez-le, si ce foulard n'a pas d'importance !" - "Mais enlevez votre cravate à ce moment-là !" répond la jeune femme. Sans hésiter, Eric Zemmour relève son col, défait son nœud coulant et retire sa cravate, tout en lançant, doigt pointé vers le ciel "La cravate n'est pas un élément religieux!" Encouragée désormais à s'exécuter par Eric Zemmour et Jean-Marc Morandini, la femme retire lentement son voile. "Personne ne m'impose de garder mon voile, JE décide ! C'est la liberté!" déclare-t-elle. Le voile tombé, Zemmour lui lance "Voilà, très bien ! Là, vous respectez la laïcité." "Non! s'indigne la Drancéenne. Je me respecte moi-même. Le foulard ne fait pas la religion." Sûr de lui, le polémiste lance alors "Il n'y a pas de liberté individuelle dans l'islam!" Le débat repart alors de plus belle, sous le regard affligé de badauds attiré par les caméras. Sur les réseaux sociaux aussi, la séquence crée rapidement la polémique. Les soutiens de l'essayiste d'extrême droite approuvent l'échange alors que de nombreux internautes dénoncent les propos d'Eric Zemmour et s'indignent de la scène, certains en appelant à l'intervention du CSA. Techniquement c’est une agression, cette dame a fait cela car elle y a été scène est ignoble et j’espère que le csaudiovisuelet la justice vont se pencher dessus Arwa barkettedelu October 25, 2021 Mise en ligne par le compte de Cnews, la vidéo originale est rapidement retirée de Twitter. Dans le même temps, d'autres internautes s'interrogent sur la véracité du débat et sur les intentions réelles de la femme à qui Eric Zemmour a demandé d'enlever son voile. Des captures d'écran fleurissent sur les réseaux sociaux, la montrant non voilée sur plusieurs photos issues de ses comptes personnels, remettant en cause la réalité de sa foi musulmane. D'autres indiquent qu'elle aurait travaillé pour le groupe Bolloré, actionnaire majoritaire de la chaîne Cnews. Certains internautes vont jusqu'à l'insulter. Des journalistes finissent par mettre fin aux rumeurs en démontrant, preuves à l'appui, que son intervention n'est pas feinte. \ud83d\udd34Une rumeur se répand selon laquelle la femme voilée qui a échangé avec ZemmourEric, Rachida Boukris, serait une "fausse musulmane" travaillant pour le groupe Bolloré qui possède CNEWS. Elle n'aurait en réalité jamais porté le voile et serait à la solde de Morandini. Faux\ud83d\udc47— Amaury Bucco AmauryBucco October 25, 2021 2\u20e3,2\u20e3 On lui reproche de ne porter le voile que pour les caméras de Morandini, ce qui est faux. Un photo d'elle en 2016 la montre voilée sur Facebook. Par ailleurs, elle indique très clairement au début de son itw sur Cnews qu'elle porte le voile depuis peu » \ud83d\udcf8 Amaury Bucco AmauryBucco October 25, 2021 7\u20e3,7\u20e3 On reproche à cette femme de ne pas être une habitante de Drancy. En réalité, les différents intervenants de l'émission FaceALaRue de ce matin n'étaient pas tous de Drancy, comme par exemple David Guiraud, militant LFI, qui a pu parler à Zemmour alors qu'il habite Les Lilas Amaury Bucco AmauryBucco October 25, 2021 À la suite d'une altercation entre une lycéenne et une CPE d'un lycée à Paris, le nom de la conseillère a été divulgué sur les réseaux sociaux, et elle a par la suite reçu des insultes et des menaces de menaces de mort, une plainte, des accusations d'islamophobie... Une enquête a été ouverte vendredi par le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris après la plainte d'une Conseillère principale d'éducation CPE du lycée Charlemagne Paris, victime de menaces de mort et de harcèlement en commence jeudi dernier, quand une élève voilée se présente au lycée Charlemagne, pour passer une épreuve du baccalauréat. La candidate n'appartient pas à ce lycée et s'y rend seulement pour l'examen. À l'entrée de l'établissement, une CPE demande à la jeune fille de retirer son voile, conformément à la loi. C'est là que les choses s'enveniment, et que deux version coexistent, pour le moment. La version de la lycéenneLa jeune fille explique de son côté que dès qu'elle arrive devant la porte du lycée, la CPE lui demande de retirer "son truc sur la tête". La candidate dit s'être exécutée sur le moment même, selon une interview qu'elle a donnée à Révolution Permanente. Mais d'après elle, cela ne suffit pas à la CPE qui ne veut pas la laisser rentrer, et l'accuse de provocation et de venir faire de la propagande sur le lycéenne explique avoir été traitée comme "un monstre", une "malpropre", un "animal", et que la CPE s'est adressée à elle de façon très vidéo filmée à ce moment, publiée sur les réseaux sociaux, montre en effet la conseillère de l'établissement crier "Tu la mets en veilleuse, on te demande de l'enlever tu l'enlèves, point". Toutefois, elle ne présente pas le début de l'échange et la cause directe de l' lycéenne assure de son côté avoir reçu plusieurs témoignages au sein du lycée qui font état de réflexions racistes, islamophobes de la part de la CPE. Révolution Permanente a d'autre part recueilli des témoignages de personnels du lycée choqués par la violence de la CPE à l'égard de la jeune fille, l'une parlant de précédents actes islamophobes dans l' candidate au bac pointe également du doigt dans cette situation le gouvernement qui "a mené des attaques à l’encontre des femmes musulmanes notamment contre le port du voile" ce qui a "freiné" leur liberté. La version de la CPEDe son côté, la conseillère de l'établissement assure que la jeune fille a refusé de retirer son voile quand cela lui a été demandé. Selon certains témoins, la lycénne était déterminée à ne pas obéir, déclarant en même temps "Je vais passer". La CPE aurait alors continué de lui rappeller qu'elle doit enlever son voile, ce qu'elle ne fait se déroule peu avant l'épreuve du baccalauréat, prévue à 14h. Alors qu'elle ne va pas tarder à commencer, le passage pour se rendre dans la salle d'examen est bloqué par la contestation, selon les memes sources. Afin d'éviter tout retard de début d'épreuve et débloquer l'accès, on demande à la jeune fille de se mettre de côté, et le ton CPE perd alors ses nerfs et monte dans les tours devant les refus de la jeune fille. La vidéo relayée par Révolution Permanente commencerait donc à ce les sources réunies par BFMTV sont d'accord sur le fait que la jeune fille était dans la provocation, mais aussi que la CPE a perdu ses nerfs. En somme, les torts seraient partagés. Une plainte pour menaces de mortSi une plainte a été déposée, c'est que l'histoire a été relayée sur le réseau social Twitter - dans des messages aujourd'hui supprimés - via l'une des amies de la lycéenne, qui a expliqué à BFMTV ne pas avoir assisté à la scène. Dans ce thread, la CPE est traitée d'islamophobe, ce qui entraine une première salve d'insultes et de menaces de mort à son encontre. Puis l'identité de la conseillère est dévoilée sur le réseau, où elle est insultée, traitée d'islamophobe, alors que les menaces depuis l'assassinat en octobre 2020 de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, la mise en danger de la vie d'autrui par la diffusion d'informations sur la vie privée, familiale et professionnelle est devenue un CPE a porté plainte, et une enquête pour menaces de mort, harcèlement moral en ligne et mise en danger de la vie d'autrui par diffusion d'informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle a été confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine OCLCH, selon le parquet de Paris à l' une jeune femme a été interpellée et placée en garde à vue du côté d'Amiens, elle est soupçonnée d'avoir mis en ligne le nom de la CPE. Lors de sa garde à vue, qui a été levée depuis, elle a expliqué qu'elle voulait que la situation de la lycéenne soit portée à la connaissance de la police, mais qu'elle a vite retiré le tweet qui identifiait la CPE, ce qui est vrai. Aucune décision à son encontre n'a été prise, mais à ce stade elle n'est pas hors enquêteurs vont maintenant s'attacher à traiter les tweets les plus virulents à l'encontre de la CPE, et à procéder quand c'est possible à d'autres interpellations. Ils ont d'ores et déjà entendu la CPE et l'élève, selon l'AFP. Cette dernière n'est pas mise en cause. Le gouvernement affiche ses divisions depuis quelques jours sur les mères voilées lors de sorties scolaires. Retour sur la polémique et décryptage de la loi. Le Premier ministre Edouard Philippe s'est efforcé mardi 15 octobre de clore une polémique et de faire taire la cacophonie sur le port du voile islamique par les accompagnatrices de sorties scolaires en réaffirmant la primauté de la loi. Gouvernement et majorité se sont divisés ces derniers jours après le débat né des récriminations d'un élu du Rassemblement national contre une mère voilée qui accompagnait des élèves au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Aucun voile dans la société pour Blanquer Les propos du ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, jugeant après cet incident que "le voile en soi n'est pas souhaitable dans notre société" ont été approuvés autant que critiqués par des ministres et des élus de la majorité. Interdit à l'école Lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, Edouard Philippe a rappelé que le voile islamique était interdit à l'école mais que la loi n'interdisait pas son port par des étudiantes ou des mères accompagnant les sorties scolaires. "On peut porter un voile quand on accompagne une sortie scolaire mais on n'a pas le droit de faire du prosélytisme", a-t-il dit, affirmant qu'en la matière, la loi n'avait pas besoin d'être changée. Le Président devrait s'exprimer Maintes fois annoncé depuis le début de son quinquennat, le discours du Président sur la laïcité et l'islam a toujours été reporté. Emmanuel Macron devrait pourtant bientôt s'exprimer. C'est ce qu'il a annoncé à sa garde rapprochée de l'Elysée selon BFMTV. Le chef de l'Etat ne devrait pas prononcer un discours sur la Laïcité mais davantage sur la lutte contre les communautarismes et la toutefois vouloir modifier la loi 1905. Que dit la loi ? Où peut-on porter le voile islamique en France ? Voici ce que dit la loi. Au travail. Les fonctionnaires n'ont pas le droit de porter un voile. Les agents publics au contact des usagers sont également soumis à une obligation de laïcité. Un employeur peut interdire le voile au travail. Sa décision ne doit pas être religieuse et il est dans l'obligation de la motiver. Il peut s'agir de contraintes de sécurité, d’hygiène, de santé... Depuis 2016, rappelle La Voix du Nord, une entreprise peut inscrire l'obligation de neutralité dans son règlement intérieur. Mais l'entreprise ne peut pas interdire le voile et autoriser la kippa par exemple. Les élues. Les élus n'ont pas cette obligation de neutralité. Une femme voilée peut très bien se présenter sur une liste électorale et porter son foulard pour siéger lors d'un conseil ou dans un hémicycle. Toutefois, comme le confirme le Nîmois Nicolas Cadène, rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité, au Figaro "Elle doit l'enlever en tant qu'officier d'état civil. Une maire qui porte le voile doit le retirer le temps de célébrer un mariage." Les élèves et étudiantes. Le port du foulard est interdit dans les écoles, collèges et lycées publics. "La loi de 2004 interdit aux élèves le port de signes ostensibles. Les mineurs doivent pouvoir construire leurs propres idées sans pressions", continue Nicolas Cadène. Les étudiantes, en revanche, ont tout à fait le droit de porter le voile. Sorties scolaires. Les parents qui accompagnent les sorties scolaires peuvent tout à fait venir avec un voile. En 2012, la circulaire Chatel permettait d'empêcher les accompagnateurs de porter un signe religieux ostentatoire. Mais un an plus tard, le Conseil d'État a considéré que, dans ce cas, les parents ne pouvaient être considérés comme des personnes exerçant un service public. C'est la même chose pour tous les intervenants extérieurs à l'établissement. Dans l'espace public. Porter un signe religieux reste un droit dans l'espace public la rue, un jardin public, la plage.... Mais, depuis 2010, il est interdit dans les lieux publics de dissimuler son visage comme avec une cagoule, une burka, un niqab... 90 personnalités demandent à Macron de réagir Un collectif de 90 personnalités, parmi lesquelles l'acteur Omar Sy, demande "urgemment" à Emmanuel Macron de condamner "l'agression" dont a été victime la femme voilée prise à partie par un élu RN au conseil régional de Bourgogne, rapporte Europe 1. As -Salam wa alaykoum, Comme beaucoup de soeurs se posent souvent la questions si il est permis de retirer le voile quand on y est forcée école, travail, etc., je vous partage aujourd'hui une réponse du Cheikh Muhammad Ibn Salih Al-Uthaymin à ce propos QUESTION Il arrive que dans certains pays, les femmes musulmanes puissent être forcées à enlever leur voile et de laisser leurs têtes qu'il leur est permis de faire cela, tout en sachant que quiconque refuse de faire cela, devra faire face à des conséquences telles que perdre son travail ou être expulsé d'école ? REPONSE du Sheikh Muhammad Ibn Sâlih al-'UthaymînCe qui se passe dans ces quelques pays est une des choses par lesquelles la personne peut-être - Ta'âla - dit Alif, Lâm, Mîm. Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire Nous croyons ! » sans les éprouver ? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux ; Ainsi Allâh connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent. » [1]Ce que je pense est que ces femmes musulmanes dans ces pays, devraient refuser d'obéir aux gens responsables [souverains] dans ce qui est mauvais, parce qu'obéir à ceux qui détiennent l'autorité dans ce qui est mal n'est pas permis. Allâh - Ta'âla - dit O vous les croyants ! Obéissez à Allâh, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement » [2]Si vous réfléchissez au sens de la signification de ce verset, vous noterez qu'Allâh dit Obéissez à Allâh, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement » et le verbe obéissez » n'est pas répété dans le troisième cas quant à ceux qui détiennent le indique que l'obéissance à ceux qui détiennent le commandement est secondaire à l'obéissance à Allâh et à l'obéissance à Son leur ordre est contraire à l'obéissance à Allâh et Son Messager, alors ils ne devraient pas être écoutés et il ne doit pas y avoir d'obéissance dans ce qui contredit l'obéissance à Allâh et à Son Messager. Il n'y a pas d'obéissance à une créature dans la désobéissance au Créateur. »Le malheur que la femme peut rencontrer dans ce type de situation, est quelque chose qu'elle se doit de vivre avec patience, et elle devrait chercher le secours auprès d'Allâh - Ta'âla - dans la demandons à Allâh qu'Il guide leurs gouvernants dans la vérité. Je ne pense pas qu'on puisse forcer une femme à ne pas porter le voile, à moins que celle-ci quitte sa maison, mais si elle reste à la maison, personne ne pourra la forcer [à retirer son voile], donc qu'elle fasse son possible pour rester chez elle jusqu'à ce qu'elle soit en paix face à cet au études qui la mèneront à commettre ce péché, cela n'est pas permis, elle devrait plutôt étudier ce dont elle a le plus besoin pour ce qui est de ses intérêts religieux et de sa vie ici- est suffisant et peut être généralement fait à la maison. [3]Notes[1] Coran, 29/1-3[2] Coran, 4/59[3] Kitâb Madjmu'atu Ass'ilat al-'Usrah al-Mouslima » - SHeikh Ibn 'Uthaymîn, Je me promenais dans un parc, les cheveux découverts pour la première fois depuis près de 20 ans. Mes oreilles étaient toutes rouges. Je m'étais préparée mentalement avant de quitter la maison, anticipant la sensation du vent qui allait souffler dans mes cheveux, les mèches caressant mes joues. Mais ce qui m'a le plus marqué ce jour-là, c'est cette sensation inhabituelle de picotement que j'ai ressenti sur mes oreilles, surprises par l'air frais de y a beaucoup de choses que j’aurais dû prévoir lorsque j’ai pris la décision d’enlever mon voile il y a deux ans comme le froid sur mes oreilles rouges ce matin-là, et pourtant, j’ai été prise au commencé à porter le hijab à l'âge de 10 ans et je l'ai retiré à 28. J'ai flirté avec l'idée de longs mois avant de me décider. Et quand je l'ai fait, ce n'était pas exactement une occasion heureuse pour moi. J'avais l'impression d'être dans une impasse dans ma vie spirituelle et je devais accepter la dure réalité, à savoir que mon hijab n'avait plus la même importance pour moi. Je n'étais pas moins musulmane, mais je ne comptais simplement plus sur ce voile pour m'aider à me sentir proche de pendant 18 ans, j'ai passé chaque matin devant le miroir, épinglant mon hijab avant de quitter la maison. Certains jours, le tissu se laissait faire, et cela ne me prenait que deux ou trois minutes. D'autres jours, il refusait de coopérer et pendait maladroitement ou glissait sur ma tête. Je soufflais alors de frustration en serrant la mâchoire si fort que je m'en donnais des j'ai décidé d'arrêter de porter le hijab, je ne savais pas combien ce rituel quotidien sacré, parfois exaspérant, allait me manquer. Ce geste simple était une forme de culte, une prière silencieuse, un engagement intime envers moi-même, comme une seconde peau. Pendant les premiers mois, je me sentais nue en quittant la maison. Aujourd'hui encore, deux ans plus tard, il m'arrive d'oublier et de paniquer quand je suis dehors avant de réaliser que je ne le porte plus, ce voile qui continue de me hanter.“Ce que je n'avais pas anticipé, ce sont les éloges, les tapes dans le dos et les nombreuses félicitations pour mon "courage", ni la façon dont ces réactions allaient me déconcerter.”Mais la perte de cette routine n'est pas la seule chose à laquelle j'ai dû m'habituer. Mes interactions ont aussi beaucoup changé. Il y a des choses auxquelles je m'attendais et d'autres non. Je me souviens de la première fois où quelqu'un m'a félicitée, m'a dit que j'étais "courageuse" d'avoir retiré mon voile. Et puis la deuxième fois, et la troisième. Je m'étais préparée à répondre à des questions sur ma santé spirituelle et religieuse. J'étais même préparé au jugement, au claquement de langues de désapprobation des gens de ma communauté qui allaient supposer que si je faisais ça, c'était juste pour pécher en paix. Ce que je n'avais pas anticipé, en revanche, ce sont les éloges, les tapes dans le dos et les félicitations pour ce fameux courage, ni à quel point ces réactions allaient me blesser. J'aurais peut-être dû y mois après avoir enlevé mon hijab, je suis allée prendre un café avec mon ancienne cheffe - une femme qui m'avait donné ma chance dans l'industrie des médias - et une autre collègue. Quand elles m'ont vue, mes boucles remplaçant le hijab de couleur neutre qu'elles avaient l'habitude de voir, elles ont toutes les deux crié et agrippé mes épaules."Oh mon Dieu, tu es trop belle ! Pourquoi tu nous cachais ça ?!"J'ai ri - par surprise - ne sachant pas trop comment répondre à ce commentaire. Est-ce que j'étais moche avant ? Cette pensée m'a fait rire encore plus fort."C'est génial, je suis tellement fière de toi", m'a dit mon ancienne patronne, en me serrant dans ses bras. Je l'ai regardé avec perplexité et mon visage s'est mis à chauffer. Fière de moi ? Pourquoi ? Les deux femmes ont passé leurs doigts dans mes cheveux alors que je me tenais là, à mi-chemin entre la colère et la gêne. Leur admiration en disait long sur la femme qu'elles pensaient que j'étais lorsque je portais le avec le temps cette expérience s'est renouvelée. Encore et encore. Pour ces personnes, j'étais une toute nouvelle femme - plus courageuse, plus audacieuse et plus libre. Mais en réalité, je suis toujours la même personne, simplement sans hijab. Je n'avais pas peur avant, et je ne suis pas plus libre maintenant. Je ne suis pas du genre à rougir devant les éloges, quand c'est mérité. Ce n'est tout simplement pas le cas près de vingt ans, mon hijab a été une partie intégrante de mon identité. Le porter m'a appris une leçon importante sur la façon de me comporter dans le monde - plus précisément, il m'a appris la signification du mot "courage". J'ai dû marcher en gardant la tête haute et l'esprit toujours en alerte. J'ai appris à la dure à choisir les micro-agressions auxquelles je voulais répondre après m'être épuisée à vouloir toutes les confronter. J'ai également dû faire face à un monde de plus en plus islamophobe, en étant une femme visiblement musulmane, ce qui demande beaucoup plus de courage que de sortir les boucles au vent.“Pendant près de vingt ans, mon hijab a été une partie intégrante de mon identité. Le porter m'a appris une leçon importante sur la façon de me comporter dans le monde - plus précisément, il m'a appris la signification du mot "courage".”J'ai également dû faire face à ma propre culpabilité, au sentiment d'avoir abandonné ma communauté en enlevant mon hijab. Lorsqu'en 2019, un homme armé de 28 ans avait pénétré dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, tuant 51 personnes et en blessant 40 autres, ma culpabilité a enflé au point de me rendre malade. À l'époque, mon chagrin m'a presque poussée à remettre le voile, un moyen désespéré de m'absoudre de la honte irrationnelle que je m'a souvent demandé si j'étais forcée de porter le hijab. J'ai appris à encaisser la question, à faire de mon mieux pour ne pas rouler des yeux, et à répondre poliment une réponse répétée plus de fois que je ne peux compter "Non, bien sûr que non. C'est mon choix". La personne souriait en retour, cordialement, mais je décelais parfois dans leur expression un soupçon d'incrédulité. Peu importe ce que je leur disais de mon expérience, certains stéréotypes sont trop profondément encrés pour qu'on me croit sur parole. Parfois, ils m'affichaient ce sourire familier, les lèvres serrées, en me regardant, le cou rentré, la tête légèrement penchée d'un côté en signe de depuis que j'ai arrêté de porter le voile, je suis confrontée à un tout autre type de sourire, un sourire d'admiration. Et je ne sais pas lequel est le pire.

devant qui la femme peut enlever son voile